Plombier VS électricien : qui sera le premier sur le chantier ?
Il fallait absolument que je vous raconte ce qui m’est arrivé. Tout avait mal commencé, jusqu’à ce que je reçoive cette vidéo réalisée par Stéphane Aria, l’influenceur du bâtiment numéro 1 sur TikTok. Vous le connaissez certainement, il commence tous ses messages par un « Eh, salut ! »
Les scènes sont extraites du film « Le Magnifique » avec Jean-Paul Belmondo. Pour revoir ces scènes en entier, cliquez sur sur ces liens « Bebel et l’électricien » et « Bebel et le plombier ». Mettons les dialogues noir sur blanc pour bien les avoir à l’esprit :
« Mais, il n’est pas passé le plombier. Je peux rien faire si le plombier n’est pas passé. Moi, je ne fais pas l’électricité avant le sanitaire » dit l’électricien à Belmondo dans le film.
Et quand le plombier passe, c’est le même refrain : « Mais il a rien foutu l’électricien, moi je ne peux pas raccorder le sanitaire avant le branchement, surtout du triphasé, si j’ai une inspection merci ! »
Alors, le plombier ou l'électricien ? Qui doit être le premier sur le chantier ? Ce titre est en fait le point de départ de l’article, un prétexte pour traiter de quelque chose de plus grand. Imaginez les mêmes scènes, mais 50 ans plus tard ! C’est ce que j’ai vécu.
Si le personnage incarné par Bebel passe sa journée devant sa machine à écrire, moi aussi, mais je suis devant un clavier plus moderne. Je n’écris pas des romans comme lui, mais des articles pour les blogs de mes clients. La plupart sont des artisans ou des entreprises du bâtiment. J’étais justement en train de rédiger un article pour expliquer que seuls les meilleurs artisans survivront à l’ère du digital. Car les clients ont désormais pris l’habitude de vérifier leurs réalisations, leurs compétences et de lire les avis des anciens clients. Comme on peut le lire dans cette interview d’Aline Bousquet, responsable de la communication chez Ariston France, il faut « mettre le client au centre de sa stratégie ». Et pour reprendre une phrase célèbre d’Abraham Lincoln :
« Vous pouvez tromper tout le monde une fois, quelques-uns souvent, mais vous ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps ! »
Je travaille depuis 6 heures du matin « #freelancelife », il est déjà 9 heures. Il est temps de prendre une douche. J’ouvre le robinet, mais je m’aperçois que l’eau reste froide. Au même moment, la lumière s’éteint dans la salle de bains ! Je fais immédiatement le lien entre les deux problèmes et je me dis que c’est sûrement un problème électrique. Je fouille dans le tiroir de mon bureau et je trouve l’une de ces plaquettes qui sont distribuées à foison dans nos boîtes aux lettres. Je compose d’abord le numéro de l’électricien qui me dit que c’est un problème de chauffe-eau. Je dois donc prendre contact avec le plombier. Il me répond que c’est plutôt un problème électrique et que de toute façon, il ne pourrait pas passer avant un mois !
Forcément, je suis galvanisé par Bob Saint-Clar, l’alter ego de François Merlin (les rôles interprétés par Belmondo dans le film). Je vais donc réserver un traitement de choc à mes personnages dans l‘article. Bon, je serai modéré et bien moins violent. Je range donc les mitraillettes !
Le faux plombier, je le mets à la terrasse d’un café avec un verre de vin à la main. Il crie à qui veut bien l’entendre « moi, j’aime pas l’eau, l’eau c’est mon cauchemar ! » Et il y a foule pour l’écouter. Tous ses anciens clients mécontents le défient du regard pour lui faire des reproches. Dans son crâne, toutes ces voix passent au ralenti et s’entrecroisent. Cette cacophonie est si intense que sa tête va exploser, quand tout à coup, un son clair et net impose un silence absolu. Un juge a frappé avec son maillet sur le zinc et la sentence tombe : il le condamne à l’exil.
Le faux électricien, je l’imagine dans une maison hantée. Il a une grande peur du noir et il avance à tâtons cherchant désespérément un interrupteur. Il sue à grosses gouttes crie à l’aide : « Est-ce que quelqu’un m’entend et peut allumer la lumière ? » Puis encore « Quelqu’un pourrait appeler un vrai électricien s’il vous plaît ? » Il finira par créer un court-circuit qui provoquera un incendie. Il réchappera de justesse, ses vêtements en lambeaux, de la vieille bâtisse en flammes.
À l’image du Bebel écrivain (François Merlin), je ne suis pas peu fier de mes trouvailles et je souris, mais pendant ce temps-là, ni l’eau chaude ni la lumière ne sont revenues. Dépité, j’appelle mon copain Stéphane Aria pour lui demander conseil. Il habite à 750 km de chez moi (à Schiltigheim dans la banlieue nord de Strasbourg), je sais d’avance qu’il ne pourra pas intervenir à domicile. Pourtant, il s’en est fallu de peu, car il me raconte qu’il était sur des chantiers de rénovation à Nice puis à Cannes, il y a seulement quelques semaines de cela. Pas de chance. Mais il va me répondre à sa façon en postant sur TikTok une vidéo, celle que vous avez pu voir au début de cet article :
« Les gens comme moi, on est surtout sur les réseaux sociaux pour montrer qu’avec nous, les artisans, les choses se passent très bien sur les chantiers. »
Je décide alors de le prendre au mot et de montrer que la plupart des artisans ne sont pas comme dans le film ou comme ces soi-disant artisans de la plaquette publicitaire.
En plus, j’en connais plein. C’est mon boulot de faire leurs interviews sur Zepros. Je commence par l’un des plus célèbres sur les réseaux sociaux, David Juanes, mieux connu sous le pseudo « DJ Plomberie », ils sont 150 000 à suivre ses vidéos sur YouTube. Sa réaction face aux personnages du film est simple et tombe sous le sens. Voici sa réponse en s’adressant au personnage incarné par Belmondo :
« Écoutez monsieur, c'est simple, on va appeler l'électricien ensemble et trouver une solution rapide pour vous ».
Bien sûr, cela ne résout pas mon problème, lui aussi habite trop loin de chez moi, à 280 km (près de Montpellier), il ne pourra pas intervenir.
Je poursuis mon enquête, après « DJ Plomberie », j’appelle « Zeplombier ». Mais pour lui, ce sera encore plus difficile de se déplacer, il est à Nantes (plus de 900 km) et il se déplace à vélo ! D’ailleurs, c’est la première remarque qu’il m’a faite :
« Dans le film, les plombiers se déplacent en solex ! Mais c’est bien là, le seul point positif. Le plombier force l’entrée comme dans un moulin, comme si c’était le roi, en fumant et sans dire bonjour. En plus, il n’écoute pas le client et il ne le laisse pas parler. Il n’a aucun respect. Il se donne une mauvaise excuse avec l’inspection, alors qu’il pourrait très bien faire le travail. »
C’est certain, l’expérience client, ce n’est pas leur tasse de thé ! On est loin de ce que Jeff Bezos préconise :
« On voit nos clients comme nos invités à une soirée dont nous sommes les hôtes. C’est notre boulot de rendre chaque aspect de l’expérience client meilleur chaque jour. »
Pour rendre meilleur le vécu du client, il faut souvent surmonter des obstacles. Quelles sont les principales difficultés quand vous devez intervenir sur des chauffe-eau ?
« On trouve encore des chauffe-eau qui datent de 1989 ! Pour le remplacement des pièces défectueuses, il faut trouver l’étiquette et si le chauffe-eau est sans marque, elles ne peuvent pas être remplacées, il faut donc tout changer. Il y a aussi les difficultés d’accès dans des coffrages inaccessibles, souvent dans les faux plafonds qui sont très bas. Enfin, le poids, car si le vieux chauffe-eau est purgé, il reste encore du tartre. Du coup, il peut peser jusqu’à 90 kg ! »
J’espère qu’il ne faudra pas changer mon chauffe-eau alors !
Maintenant, il me faut quand même aussi l’avis d’un électricien. J’appelle sans hésitation mon « artisan électricien préféré », c’est son pseudo sur les réseaux sociaux, Nicolas Paul. Il habite encore plus loin, à Lille à 1000 km de chez moi ! Nicolas, est-ce que dans ton métier le côté humain est aussi important que le côté technique ?
« Oui, le côté humain est important. Je fais ce métier aussi parce que j’aime les gens, j’aime mes clients, et j’ai envie de leur apporter le meilleur service possible. J’ai beaucoup sympathisé avec certains d’entre eux, certains sont devenus des potes ».
Je trouve que l’électricien dans le film, incarné par Jean Lefebvre, ne te ressemble pas du tout. (Rires)
« On reconnaît bien l’artisan à l’ancienne. C’est rigolo. C’est vrai que même dans les films plus récents, les artisans sont toujours représentés de cette façon avec la salopette, ils sont mal coiffés et ils arrivent en disant « Ouais, m’sieur dame, je vais vous refaire ça ! ». Ou alors, c’est le gars un peu roublard et je-m’en-foutiste. Mais cela a bien changé. Notamment grâce à internet où l’on peut vérifier sa réputation. On voit que les artisans ont évolué dans le bon sens. »
Mais toi, l’électricien, est-ce que tu interviens sur des chauffe-eau ?
« Il m’arrive de changer des chauffe-eau. Parfois, ça peut être un électricien qui intervient, d’autres fois le plombier-chauffagiste. Mais on remarque encore sur des chantiers, un peu comme dans le film, le « c’est pas moi, c’est lui ». Quand il y a un truc qui ne va pas, chacun se refile la patate chaude. Mais quand on travaille avec des artisans qu’on connaît bien, alors on s’entraide. L’important, c’est de trouver des solutions. Et l’artisan aujourd’hui est moderne dynamique, il a envie d’apporter un service, un savoir-faire, d’installer des produits de qualité. »
Et puis, comme on est en plein cinéma, j’appelle aussi « le 7ème artisan », Cédric Prats. Sur la photo, on le voit sur les toits, comme Bebel !
Tout de suite, il se met sur la même longueur d’onde que « Zeplombier » et « DJ Plomberie » :
« Que ce soit l’électricien ou les plombiers, ce qui me choque en premier lieu est leur familiarité. Je n’ai jamais vu un artisan réagir ainsi. Aucun d’eux ne prend le temps de discuter. Ils ont quand même fait le déplacement, ils auraient pu essayer d’appeler l’autre protagoniste afin de trouver une solution en présence du client. »
Dans une interview, tu me disais :
« Le cinéma, c’est l’art de faire passer des émotions par l’image, c’est ce que je veux faire avec les artisans que je filme. »
Justement Cédric, j’ai une super idée de scénario pour une vidéo et j’ai pensé à toi pour la mettre en scène. En plus de ça, tu as obtenu ton diplôme de télépilote de drone. Pour filmer les cascades, il n’y a rien de mieux !
Je lui raconte mon histoire. Il me retourne alors la proposition en me disant :
« Mais pourquoi n’en ferais-tu pas d’abord une histoire comme tu sais si bien les écrire ? Cela te ferait un super article. Et pour le remake avec de vrais artisans, pourquoi pas ? Mais avec toi dans le rôle principal ! »
Il met mon cerveau en ébullition et je m’imagine déjà à la place de Bebel devant mon clavier et les cheveux ébouriffés. Encore une fois, je n’ai toujours pas d’eau chaude ni de lumière.
Et là, il me suggère :
« Mais Denis, pourquoi ne vas-tu pas sur Eldo ? »
Eurêka !
Comment est-ce que j’ai pu zapper cette solution ? Eldo, c’est le Tripadvisor du bâtiment. En plus, je connais bien le fondateur, Jean-Bernard Melet. Je lui passe sans attendre une seconde plus un coup de fil.
Je lui demande d’abord si ces scènes l’amusent. Il répond :
« Ce qui m’éclate, c'est de voir les professions du bâtiment dans un film grand public. On en parle peu de nos métiers alors que c'est le premier employeur de France. Donc au début, je me dis que c'est cool, en plus dans un film avec des acteurs emblématiques comme notre Bebel national. »
Je sens dans ces propos qu’il y a un « mais ». En effet, il ajoute :
« Mais ce qui me choque, c’est qu'on ne parle malheureusement des professions du BTP que pour des aspects négatifs et caricaturaux : les délais, les malfaçons, la mauvaise collaboration entre les corps d’état. Comme dans le coup de gueule que j’ai poussé récemment contre une émission télé. Alors que ces professions jouent un rôle clé pour qu’on se sente bien au quotidien, pour former nos jeunes ou pour réduire les émissions de gaz à effets de serre. Je pense qu'on a vraiment besoin de mettre à l'honneur nos artisans, leur métier et leur savoir-faire, car ce sont eux qui construisent les belles histoires de l’habitat. »
En effet, vivre sans eau chaude, c’est difficile. Il y a 50 ans comme aujourd’hui, c’est un confort dont on ne peut pas se passer. Enfin, je lui demande, mais qui a raison, le plombier ou électricien ?
(rires) « Je te dirai que le plus important n'est pas de savoir qui a raison, mais que le travail soit bien fait et que le client soit heureux. Va sur Eldo, je suis sûr que tu vas trouver ton bonheur. »
Je tape sur mon ordi eldo.com, puis dans le formulaire de recherche, je choisis « plomberie sanitaire » et dans la localisation « Cannes ». Plus de 80 résultats ! Ça fait beaucoup. Alors, je privilégie ceux qui ont déjà des avis positifs. J’ai trouvé mon bonheur. Un super pro, disponible, courtois, à l’écoute de son client et qui n’a qu’une préoccupation, trouver rapidement une solution.
Finalement, les deux problèmes n’étaient pas liés. Il suffisait de changer l’ampoule. Je n’ai pas eu besoin de chercher un électricien. En revanche, le chauffe-eau est presque bon pour la casse. Il fonctionne encore grâce à l’intervention astucieuse, mais provisoire du plombier-chauffagiste. Je devrais bientôt le changer. Il m’a conseillé un modèle Ariston : le Velis Evo Dry Wifi.
« Comme ça, m’a-t-il précisé, vous ne resterez plus jamais à court d’eau chaude ! Car en cas de panne sur l’une de ses résistances, la deuxième prend le relais. »
J’ai trouvé cette vidéo qui explique tout. Pour la manutention, les interventions seront aussi plus simples. C’est d’ailleurs une bonne idée pour un nouvel épisode de cette histoire. En plus, si je me dépêche, je pourrais bénéficier de la prime coup de pouce économies d’énergie.
Les « magnifiques » aujourd’hui, ce ne sont plus les écrivains comme François Merlin ou les agents secrets comme Bob Saint-Clar dans le film ou encore les storytellers comme moi ici. Les « magnifiques », ce sont bien les artisans, les meilleurs (Ariston en grec) d’entre eux comme Stéphane, DJ Plomberie, Zeplombier, Nicolas, Cédric, mon plombier cannois trouvé sur Eldo. Mais ce que je peux faire, c’est mettre en avant leur savoir-faire et leur savoir-être à mille lieues des artisans folkloriques du film.
D’ailleurs, cet article aurait très bien pu s’intituler : « Les magnifiques ! » Comme sur l’affiche créée spécialement et magnifiquement (bien sûr) par Martin Lorenzo, web designer chez Tokster.
Le mot de la fin, je le laisse à Stéphane. Il m’a envoyé une nouvelle vidéo avec ce message :
« Eh, salut Denis ! Je me suis repassé tout le film avec Bebel et ça m’a donné envie folle de partir en vacances à la mer avec ma femme ! ».
Magnifique !
« Un immense merci à Ariston et Aline Bousquet de m’avoir permis de raconter cette histoire pour mettre en valeur les artisans, notamment les plombiers-chauffagistes et les électriciens. Un autre immense merci à tous les acteurs qui ont accepté de jouer leur propre rôle dans cette histoire. Encore un immense merci à l’inoubliable et magnifique Jean-Paul Belmondo. »
Denis « The Storyteller » Gentile, concepteur-rédacteur chez Tokster et Zepros